Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/41

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pas à cet homme. Nous approchons de ma demeure. Comprenez-vous ?

Effectivement, après avoir descendu une gorge rapide, bordée à droite et à gauche par un bois d’oliviers, ils virent une gitana qui accourait joyeuse à leur rencontre.

— C’est ma femme, dit don Jaim à son compagnon de route ; l’enfant qu’elle porte dans ses bras est mon fils.

La gitana se trouvait alors tout près d’eux. Il se pencha pour l’embrasser, sans descendre de son cheval et lui dit :

Buenos tardes. Deme usted el niño[1].

Prenant le marmot et l’asseyant devant lui sur le rebord de la selle, il se mit à lui

  1. Bonsoir. Donne-moi le petit.