Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/5

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vous la faites suivre de cette petite note perfide :

« En fermant aux plus courtoises réclamations contre ses inexactitudes ou ses diffamations la porte d’un journal, M. de Mirecourt l’ouvre nécessairement aux tribunaux. Il ne saurait donc ni s’étonner ni se plaindre d’être suivi sur le terrain qu’il choisit. »

Vous comprendrez tout à l’heure pourquoi nous soulignons le mot diffamations.

L’essentiel est de montrer ici le jésuitisme de vos phrases. Après les avoir lues, il est certain que tous les abonnés de la Presse ont dû se dire : « C’est madame Sand qui intente un procès à M. de Mirecourt. »

Pas du tout, c’était vous-même !

Or, vous ne pouviez faire un tel aveu dans un journal qui a publié, pendant deux années consécutives, de si magnifiques articles sur le droit de tout dire.