Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/6

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Ces articles étaient signés de votre nom.

L’un des plus remarquables a paru à l’époque où nous aviez besoin de tout dire sur les hommes qui vous empêchaient d’être ministre.

En voici quelques extraits, ils sont textuels.

« La liberté de tout dire doit exister par cette raison souveraine qu’il n’y a aucun avantage à la limiter. Toute limite, quoi qu’on fasse, sera toujours arbitraire. — En matière de liberté de pensée, nous n’admettons pas plus les lois répressives que les lois préventives ; nous n’admettons qu’un seul tribunal compétent, le tribunal de la conscience publique. — C’est à la conscience publique à s’armer de sévérité contre les injures, les diffamations, les erreurs, tout ce qui enfin aujourd’hui constitue le domaine des délits et des crimes de la parole et de la presse. — L’individu fort de sa conscience n’a pas besoin de tribunal qui le venge de la calomnie ! — Quand le droit de mépriser la calomnie, l’injure, la diffamation, devrait s’acqué-