Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/87

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res sont secourues. La caisse, un instant vidée par les huissiers de madame Sand, se remplit chaque jour.

Taylor a supprimé l’hôpital pour les gens de lettres.

Nous avons aujourd’hui plus de cent mille francs, qui appartiennent à nos confrères malheureux[1].

On a dit de Taylor : « C’est le prototype de la bienfaisance. »

Effectivement, toute sa vie est consacrée au bienfait ; ses pas se dirigent sans cesse vers le même but. Il triomphe des difficultés les plus insurmontables et saurait tirer de l’or d’une pierre quand il s’agit

  1. En somme, le baron Taylor a créé soixante-cinq mille francs de rente, sans parler de près d’un million distribué en secours et pensions aux lettres et aux arts.