Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/93

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Votre lettre amicale nous est heureusement parvenue, ainsi que le magnifique présent d’une paire de pistolets et d’une longue-vue. Cette lettre vous était inspirée par la sincérité de votre cœur, et nous nous en glorifions aux yeux du monde. Nous avons tous rendu des actions de grâce à votre bon souvenir et à votre sincère amitié. On rencontre peu d’hommes aimant comme vous à faire le bien et à cultiver l’amitié. Nous ne cessons jour et nuit de prier pour votre illustre personne, et nous n’oublierons jamais vos bienfaits.

Tout ce qui vous appartiendrait ou serait muni d’un mot de votre main est sûr de trouver chez nous l’accueil le plus cordial[1].

L’amitié nous fait un devoir de vous accuser réception de votre noble présent, et de vous prier de nous honorer de vos ordres.

Mes frères, les enfants et tout ma famille, grands et petits, font des vœux pour votre prospérité.

Que le Créateur tout-puissant daigne vous accorder ses bénédictions.

Votre sincère ami
Ibrahim-Abou-Ghos.

Le 5 de chaouel 1247 (1832).

  1. Le Cheik a tenu parole. Un grand nombre d’amis de M. Taylor, notamment le marquis de Custine, ont reçu chez lui la plus magnifique hospitalité.