Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/13

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avoir faites avec amour, en leur prodiguant la grâce, l’esprit et la bonté.

Or, bonté ne veut pas dire douceur.

Mademoiselle Louise était fort vive, fort impétueuse, et ses chères parentes lui reprochaient ce défaut, tout en ajoutant avec une tendre indulgence :

— Qu’y faire ? Il n’y a pas de diamant sans tache.

Passionnée tout à la fois pour l’étude et pour le jeu, Louise apprenait ses leçons, écrivait ses devoirs avec ardeur ; puis, la récréation conquise, elle s’échappait comme l’oiseau de sa cage, et s’envolait dans le parc.

À peine si elle prenait le temps de déjeuner avec ses tantes.