Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/20

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touchante, et la pria d’accepter quelques fleurs en souvenir de lui.

Du reste, pas un reproche, pas une plainte.

Cette passion, dont la railleuse jeune fille n’avait vu que le côté grotesque, et dont la dernière péripétie devenait tout à coup si lamentable et si lugubre, impressionna vivement son âme.

Elle pleura le défunt et conserva ses fleurs.

Nous devons à ce souvenir de jeunesse un de ses morceaux poétiques les plus attendrissants.

Paris appelait Louise Révoil ; Paris, ce phare lumineux, qui resplendit au loin sur l’Océan des aspirations et des incer-