Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/34

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gelle ces castrats du style dont l’impuissance reconnue se tourne en rage contre les œuvres d’autrui.

Ce dithyrambe est intitulé : À ma mère.

Elle concourt ensuite pour le prix décerné par l’Académie française[1].

Cinq jours avant le terme fatal, elle n’a pas encore écrit un hémistiche. Mais tout à coup, elle sent passer sur son front le souffle inspirateur, saisit la plume et compose son poème tout d’un trait.

Le Musée de Versailles est le titre de ce poème.

Il fut terminé juste assez tôt pour être

  1. Le 30 mai 1839.