Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/35

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lu confidentiellement à Népomucène Lemercier, avant d’être remis, sous enveloppe et sous cachet, entre les mains du gros et excellent Pingard, secrétaire de l’Institut.

Népomucène était un vieillard très sympathique aux femmes de lettres, quand, par hasard, elles se trouvaient être jolies.

Pour madame Colet, ce respectable académicien se fût jeté dans les flammes.

D’ailleurs, le poème avait tout simplement le mérite d’un chef-d’œuvre[1], et

  1. Il contient de fort beaux vers. On ne peut reprocher à la forme ni solennité pédantesque, ni emphase, et la critique la plus rigoureuse y trouve à peine çà et là quelques négligences de détail, dues à la rapidité de l’improvisation.