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« J’ai lu le Napoléon, et j’apprends vos beaux vers à mes enfants. »


Méry fut reçu par les nobles exilés comme il devait l’être, c’est-à-dire avec la reconnaissance la plus expressive et les témoignages de la plus chaleureuse affection.

Partout il rencontrait ses livres, partout on lui en récitait des passages.

Un des fils de la reine Hortense, mort depuis dans la Romagne, avait illustré la Bataille des Pyramides. Ce dessin peut encore se voir aujourd’hui dans l’album du roi Jérôme. Les Quarante Siècles, drapés dans leur linceul, sont échelonnés du haut en bas de la grande pyramide et regardent fuir les Arabes vaincus.