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Page:Mirecourt - Méry.djvu/46

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Après un an de publication, le journal en vers cessa de paraître.

Ni Laffitte, malgré ses déboires, ni Lafayette, malgré son erreur avouée et reconnue, ni Mauguin, malgré ses convictions, ne voulurent délier leur bourse en faveur de la cause napoléonienne.

Obligée de fournir au Trésor un cautionnement de cent mille francs, dont elle n’avait pas le premier centime, Némésis dit, un beau jour, adieu à ses lecteurs, et Méry profita du repos auquel on condamnait sa plume pour faire en Italie un premier voyage.

Il y était convié par la famille impériale, qui, depuis longtemps, entretenait avec lui des relations par lettres.

La reine Hortense lui avait écrit :