Page:Mirecourt - Méry.djvu/65

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C’est que l’ail dans Marseille a mis son grand bazar,
Que je viens d’en manger pour écrire un volume,
Et qu’au lieu d’encre enfin j’avais pris pour ma plume
   L’ail de Virgile et de César.


Henry Monnier se trouvait alors à Marseille.

Le crayon de l’artiste rivalisa de promptitude avec la plume du poëte, et, cinquante-deux heures après le départ de sa lettre, Constantin Joly reçut l’ode à l’ail illustrée.

Nous aurions cru difficilement nous-même à cette facilité inouïe, si nous n’avions été témoin d’un fait analogue, que Félicien David, notre illustre collaborateur et ami, certifiera, comme nous le certifions.

C’était au commencement de l’été der-