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Pendant nos dernières années de trouble, bien des infortunes ont cherché près de lui refuge et protection. La littérature contemporaine n’oubliera jamais qu’un de nos meilleurs feuilletonistes du lundi, victime d’une accusation mensongère, et menacé de la transportation, dut son salut à l’auteur d’Héva.

Bon, sensible, indulgent, Méry a toujours fait l’éloge de ses confrères ; ou, si parfois il lui échappe quelque mots de critique, cette critique est si douce et si spirituelle, que celui qu’elle attaque en rirait le premier.

Nous en citerons un exemple.

Lors des représentations d’Ulysse, il vint, douze ou quinze fois de suite, écouter l’œuvre de M. Ponsard. Nous lui deman-