Page:Mirecourt - Méry.djvu/86

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dâmes, avec Gérard de Nerval, la cause d’une telle excentricité.

— Mon Dieu ! nous répondit-il, cette pièce a, d’un bout à l’autre, une absence d’intérêt qui m’amuse !

Deux passions ont dominé toute sa vie : l’amour de l’art et l’amour de la France.

Il a constamment échauffé de son enthousiasme le nouvel athlète de génie qui descendait dans la lice. Courbet, Diaz, Couture, et vingt autres peuvent dire, qui a, le premier, salué leur gloire.

Quant à l’amour de Méry pour la France, il éclate en vers sublimes toutes les fois que notre honneur national se trouve engagé aux yeux de l’Europe et du monde. C’est alors que le poëte trouve ses plus belles inspirations.