Page:Mirecourt - Madame Clémence Robert.pdf/10

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Depuis, dans le transport qu’excite en elle ceux qui répandent quelque rayonnement sur l’intelligence humaine, il lui est arrivé plus d’une fois d’égarer ses sympathies et de couronner certains anges de ténèbres d’une auréole imprudente.

Mais n’anticipons pas sur notre histoire.

Une fois ses leçons apprises, Clémence, fille d’un juge suppléant au tribunal de Mâcon[1], n’oubliait pas, chaque matin, de guetter le départ de son père, qui s’en allait en robe au tribunal.

  1. Elle est compatriote de Lamartine. La date de sa naissance remonte à peu près à l’époque où le poète pleurait en Italie la mort de Graziella. Calculez ! Nous n’avons rien à dire de plus. Jamais nous ne feuilletons, pour les femmes, le registre indiscret de l’état civil.