Page:Mirecourt - Madame Clémence Robert.pdf/9

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pée, les raquettes, et tous les jeux en usage parmi ses compagnes.

Elle tient parole avec une rigoureuse exactitude.

L’heure arrive. Notre bambine prend sa grande poupée Adèle entre ses bras, lui donne un baiser d’adieu fort tendre, et la relègue au fond d’une armoire ténébreuse, d’où jamais elle ne doit plus sortir.

C’était un petit cerveau très-héroïque et très-incandescent que celui de mademoiselle Clémence.

Des maîtres lui furent donnés.

Elle s’enfonça dans les chemins raboteux de la syntaxe et se prit de passion pour le vieux prêtre qui lui révélait les mystères des verbes.