Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/27

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Ce qu’il faut dire avant tout à la louange de Meyerbeer, c’est que le plus noble et le plus pur amour de l’art a constamment dirigé sa conduite. L’art est sont idole ; rien ne lui coûte, ni voyages, ni fatigues, ni sacrifices pour se mettre à sa recherche. Honneurs, plaisirs, fortune, il néglige tout, il renonce à tout pour rester fidèle à ce culte fervent.

Dans un siècle où le veau d’or reçoit de si perpétuelles adorations, il est beau de voir un homme repousser du pied le dieu de métal et n’encenser que la gloire.

    qu’on ne surprît le secret de son habile exécution. Nous croyons plutôt qu’il n’avait pas en grande estime des morceaux de musique dans lesquels on sacrifie toujours la solidité à l’éclat, et qu’il ne les a pas jugés dignes d’être publiés.