Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/32

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Bientôt les conseil d’un vieil artiste rempli d’expérience, achevèrent d’éclairer le jeune homme sur la marche qu’il avait à suivre.

Quelques jours après la chute de son nouvel opéra, Giacomo vit entrer dans sa chambre le directeur de la chapelle de l’empereur, Salieri, l’illustre virtuose, connu par son opéra des Danaïdes, et pour lequel, vingt-cinq ans auparavant, Beaumarchais écrivait le libretto de Tarare.

— Vous avez, dit-il au jeune homme, trop de candeur dans la méthode. Chez vous l’art est vierge encore. Il faut aller embrasse la muse. Vous la trouverez en Italie, à l’ombre des citronniers en fleurs.