Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/75

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Meyerbeer fut porté en triomphe sur la scène, au milieu d’acclamations à faire tomber les frises. Raoul battait des mains, Valentine pleurait.

Jamais ovation ne fut plus magnifique et plus spontanée.

Voilà qui répond victorieusement aux insinuations perfides des Zoïles, qui affirment, depuis vingt ans, avec toute l’audace de la mauvaise foi et du mensonge, que la fée inspiratrice n’a jamais caressé le front du maëstro, et que tous ces chefs-d’œuvre, dont notre première scène lyrique est si fière, ne sont que le résultat du travail obstiné, de la science patiente et du savoir-faire. Tu l’as dit, oui tu m’aimes, a été écrit, nous le certifions, dans la soirée du 20 novembre, de onze