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Page:Mirecourt - Pierre Dupont.djvu/38

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M. Lebrun, de l’Académie française, alors à Provins, donna des encouragements au jeune homme, lui prédit le succès, et l’assura qu’il le trouverait toujours disposé à lui accorder son appui.

L’auteur de Marie Stuart a tenu parole, ainsi que nous le verrons bientôt.

Notre poëte entrait dans sa vingt et unième année. La conscription le réclamait. Il puisa dans l’urne et en ramena triomphalement le numéro trois.

On n’est pas riche dans une famille de forgerons. Cependant il s’agit d’acheter un homme. Dupont ne renoncera pas à son avenir littéraire ; ses parent sont trop glorieux des espérances qu’il donne pour le laisser gémir sept ans dans l’obscurité d’une caserne.