Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/25

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pension, au moment où il allait commencer sa sixième. Ils avaient obtenu, non sans peine, du curé de Belleville qu’Isidore serait admis à la première communion avant ses douze ans révolus.

L’enfant regrettait le pensionnat et ses chères études ; il dévorait tous les livres qui lui tombaient sous la main.

Le catéchisme lui sembla moins attrayant que certain volume des Satires de Boileau, dont un de ses camarades lui proposait l’échange contre un couteau de poche.

Notre néophyte conclut sur-le-champ ce marché précieux.

Or, comme la chose se passait à l’église, le vicaire de la paroisse administra des