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Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/30

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là, dit, un soir, à la maîtresse du logis un vieux notaire, de l’endroit. Tu ne gagneras pas le sou, bonhomme, si tu te fais comédien, ajouta-t-il en prenant Samson par le bout de l’oreille. Tâche plutôt d’être avocat. Du reste, les deux métiers se ressemblent.

— Ah ! fit Samson.

— Mon Dieu oui ! C’est une affaire de langue et de bras, de belles paroles et de grands gestes d’un côté comme de l’autre.

— Puisqu’il en est ainsi, je veux bien être avocat, dit le clerc.

— Voilà qui est entendu. Je me charge de te donner les premières notions du droit. Laisse là ton théâtre.

Le lendemain, Samson reçut du vieux