Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/11

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« Il y aurait là, sur le seuil de ma porte, une guillotine dressée pour mon père, et il me suffirait de descendre pour l’empêcher d’y monter, que je resterais dans mon fauteuil, cette chambre fût-elle au rez-de-chaussée[1]. »

Bien certainement le ministre de Louis-Philippe n’a jamais eu sur les lèvres pareil langage, ou il serait un monstre.

Nous n’hésitons pas à démentir le biographe qui le lui prête.

Par sa mère, notre héros appartient à l’une des familles de commerçants les plus estimées du pays. Il est cousin d’André et de Joseph Chénier. Un revers

  1. Biographie des hommes du jour, notice sur Thiers, tome VI, 2e partie, page 192.