Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/36

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Voici un autre fait que personne, à coup sûr, ne nous empruntera pour le consigner dans les archives de la reconnaissance.

Un excellent homme, Allemand d’origine et nommé Schubart, se lie avec M. Thiers à l’époque où celui-ci habite encore le passage Montesquieu.

La détresse est profonde.

Thiers n’a point d’habits, Schubart lui prête sa garde-robe ; Thiers ne trouve pas à dîner, Schubart partage tout avec lui, sa bourse et son pain, lui témoigne l’affection d’un frère, néglige ses inté-

    témoin dans un duel où M. Thiers avait à se battre contre le père d’une jeune personne qu’il avait séduite à Aix, et qu’il refusait d’épouser. M. Thiers eut un second duel, en 1849, avec le citoyen Bixio.