Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/37

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rêts pour ne songer qu’à ceux du jeune avocat, le prône sans cesse, vante son mérite à qui veut l’entendre et remplit, en un mot, le rôle d’un bon génie qui se dévoue pour lui procurer fortune et bonheur.

Le jour où Thiers obtient la protection de Manuel, Schubart nage dans l’ivresse.

Il porte les premiers articles publiés par son ami au baron Cotta, libraire allemand, devenu noble et millionnaire, et lui fait si bien partager son enthousiasme pour l’auteur de ces articles, que le généreux étranger donne à Thiers plusieurs actions du Constitutionnel[1], afin de le mettre dans ce journal sur un pied solide.

  1. Ces actions avaient alors une grande valeur.