Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/40

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Quant à M. Thiers, il s’occupe de vendre ses actions pour en consacrer l’argent à fonder un nouveau journal, plus avancé que le Constitutionnel et moins craintif lorsqu’il s’agira d’attaquer le pouvoir.

Il a juré de donner le coup de grâce à la Restauration.

Le National paraît.

Armand Carrel et M. Thiers en sont les principaux rédacteurs[1]. Tour à tour ils se passent la plume démocratique, et le plus ardent des deux n’est pas celui qu’on pense.

Nous assistons, deux années durant, à un spectacle inouï.

  1. Mignet faisait aussi partie de la rédaction.