Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/39

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domestique en frac rouge) répond que son maître est au journal.

Même visite le lendemain, et même réponse.

Schubart se présente aux bureaux du Constitutionnel, le rédacteur-actionnaire est invisible.

Il y retourne, M. Thiers dîne en ville ; ou bien, il se promène à cheval au bois de Boulogne ; ou mieux encore, il est à Maisons, chez M. Laffite.

Schubart écrit trois lettres ; la poste les reçoit, mais ne lui rapporte rien.

Blessé au cœur, il prend la route d’Allemagne, « et s’en retourne à pied, dit l’auteur des Contemporains illustres[1], mourir de faim dans son pays. »

  1. Tome 1, page 28.