Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/69

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lui dut un développement merveilleux.

Il se vante, en outre, et il n’a pas tort, d’avoir rendu deux éminents services au pays, en décidant la chambre à maintenir le tarif des douanes, et en lui faisant voter, dans la même session, la loi municipale et départementale.

Qu’il ait, en d’autres circonstances, brouillé l’écheveau législatif et soufflé les lumières, il n’en est pas moins vrai que, pendant le cours de l’année 1833, il a été le palladium de l’industrie nationale et de l’unité française.

L’histoire décidera que le plateau du mal est infiniment plus chargé que le plateau du bien ; mais encore doit-on dire que le second n’est point tout à fait vide.