Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/70

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La loi sur les associations, présentée en 1834, menaçait de faire éclater l’orage de la guerre civile.

Peut-être n’appartenait-il pas à l’ancien boute-feu du Constitutionnel et du National de provoquer des mesures contre lesquelles il eût lancé jadis la foudre de ses articles. Du reste, il paya de sa personne en avril, et s’exposa courageusement aux balles que lui envoyaient ses anciens amis les républicains.

Une fois l’insurrection vaincue, les ministres, ne craignant plus de recevoir les coups de personne, se prirent à se battre entre eux.

Thiers et Guizot, jaloux l’un de l’autre, se cherchaient noise. Le maréchal Soult,