Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/8

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ou tomber sous le coup du ridicule.

« Hélas ! encore un grotesque ! » avons-nous dit au début de ce petit livre destiné à peindre M. Thiers[1].

L’exclamation nous est arrachée par un véritable chagrin, car nous avons eu beau retourner cette physionomie étrange et l’éclairer de mille façons, pour y trouver la moindre dignité, la moindre grandeur, cela nous a été impossible.

Nous n’avons pu saisir que des grimaces.

  1. Sur plus de cinquante biographes, nous n’en avons trouvé qu’un seul, M. Boilay, qui prit M. Thiers au sérieux. M. Boilay, entièrement à la discrétion de l’ex-ministre, écrivait sous sa dictée. Dans une lettre de M. Thiers à Véron, publiée par celui-ci à la page 193 du second volume des Mémoires d’un bourgeois, on lit ce post-scriptum : « Mes compliments à Boilay, qui fait toujours très-bien.
    A. Thiers. »