Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/80

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convives ont vengé la morale, un beau jour, à la grande stupéfaction de Martin du Nord ? Ils étaient sans péché, rien ne s’opposait à ce qu’ils jetassent le premier caillou.

Nous ne ferons pas ici l’histoire de cette grande bascule ministérielle, qui manœuvra dix-huit ans, de haut en bas et de bas en haut, pour s’arrêter ensuite et laisser M. Guizot seul auprès du trône. Voyant son rival lui escamoter définitivement la présidence du conseil, Thiers enfourche de nouveau le bidet révolutionnaire. Il commande tous les feux de peloton dirigés contre la dynastie par le centre gauche. Son Histoire du Consulat, annoncée, dès lors, à grand orchestre, est la bombe victorieuse qu’il