Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/81

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bourre de poudre, afin de l’envoyer directement sur les Tuileries.

Les deux premiers volumes paraissent en 1845, et les autres, jusqu’au onzième, suivent à des distances assez courtes.

Aujourd’hui la plume de M. Thiers s’arrête.

Il s’aperçoit, mais trop tard, qu’il a battu Louis-Philippe au profit de l’empire. Les trois volumes qui doivent compléter l’œuvre ne s’achèvent pas ou restent dans son portefeuille.

Permettez, monsieur Thiers, il faut s’entendre.

Vous avez vendu au libraire Paulin votre Histoire du Consulat pour la somme énorme de cinq cent mille francs, et vous avez palpé les espèces.