Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/83

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les enfants ne sont jamais trop près de leur mère[1].

Il s’en fallut bien peu que ce charmant Eldorado ne fût saccagé en 1848.

Certains démocrates, peu traitables, prétendaient que les électeurs de la Seine souffletaient la république, en donnant à M. Thiers un mandat de représentant.

Les ennemis de l’ancien ministre réveillaient toutes les vieilles histoires endormies dans la poudre du passé. Plusieurs théâtres parlaient de reprendre

  1. Tous les journaux de l’époque dénonçaient le ministre comme jouant à la Bourse, ajoutant qu’il ne s’abstenait pas, non plus que M. Dosne, son beau-père, de consulter le télégraphe, dont les confidences se trouvaient par hasard entre leurs mains. (Biographie Germain Sarrut et Saint-Edme, t. VI, 2e partie, page 221.)