Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/82

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Or, le public s’impatiente.

Peu lui importent vos rancunes à ce bon public. Si vous avez joué un jeu de dupe, tant pis pour vous. Les trois derniers volumes, s’il vous plaît, ou rendez le demi-million, que diable ! On ne se tire pas d’affaire ici comme à Grandvaux.

M. Thiers, depuis tantôt vingt ans, habite un délicieux petit hôtel, situé place Saint-Georges.

Des grilles dorées et de beaux ombrages entourent cet édifice, que son maître, par reconnaissance, aurait dû faire construire dans le voisinage de la Bourse.