Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/92

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ture, comme son ami M. Dupin s’occupe exclusivement de labourage.

Il est à désirer que l’un reste à ses pinceaux et l’autre à sa charrue.

En politique comme en littérature, le talent qui n’a pas la moralité pour guide et pour appui se montre toujours dangereux, rarement utile.

Certes, M. Thiers a un talent réel, incontestable. Mais il ne l’a mis en œuvre que pour son intérêt propre. L’intérêt de la société, comme l’intérêt de la France, s’effaçait constamment à ses yeux. Pour se venger de la perte d’un portefeuille il eût porté le fer et la