Aller au contenu

Page:Mirecourt - Victor Hugo.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

met de laquelle un moulin à vent agitait ses bras gigantesques. Le poëte offrit de parier qu’il s’accrocherait à l’un d’eux et ferait un tour dans les airs.

Madame Hugo poussa des cris d’épouvante.

Son époux voulut bien renoncer à cet aérien et périlleux voyage. Toutefois, afin de prouver que la chose était possible, il jeta le mouchoir de sa femme sur une aile qui montait, puis courut de l’autre côté pour le reprendre à la descente.

Mais tout à coup, dans la cage du moulin, s’ouvrit une lucarne.

Un visage railleur parut, une main s’avança, et le mouchoir, au plus beau de son ascension, devint la proie du meunier,