Page:Mirecourt - Victor Hugo.djvu/59

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Oh ! venez-leur en aide et tendez-leur la main ! »
Vous vous êtes penché sur le bord du chemin ;
Sans demander leurs noms vos mains se sont tendues,
Et vous avez sauvé ces âmes éperdues.
Puis à moi, qui, de joie et de pitié saisi,
Vous contemplais rêveur, vous avez dit : « Merci ! »


Un pareil trait fait tout à la fois l’éloge du poëte et du prince. On ne dira pas qu’un sentiment stérile et une compassion menteuse dictent les vers qui se traduisent par de tels actes.

Si maintenant nous entrons dans le domaine de la grâce, nous y voyons, comme partout, Victor Hugo régner en maître.

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
          Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
          Tu t’en vas !