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Page:Mirecourt - Victor Hugo.djvu/60

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Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t’en vas encore
        Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
        Toute en pleurs !

Ah ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
        Ô mon roi !
Prends comme moi racine ou donne-moi des ailes
        Comme à toi !


Les Chants du crépuscule sont remplis d’une multitude de petits chefs-d’œuvre. Hugo ressemble à cette filleule des fées, qui n’ouvrait la bouche que pour laisser tomber des perles, des diamants et des roses.

Mais tout à coup, et sans transition, nous le voyons reprendre le fouet de Juvénal, s’il trouve une ignominie à maudire ou un traître à souffleter.

Quand Deutz, ce juif infâme, eut livré