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Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/12

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BOBOLI.

Je reste pour veiller sur vous, mes petites chattes, (à part) un reste d’habitude de ma vie passée.

ZAIDA.

Pour veiller sur nous ? Eh bien, nous verrons cela si l’ennemi envahit la ville, car tous nos hommes sont si poltrons…

NANI.

Ah ! Poterno surtout ; c’est même ce qui me rassure. Je le connais, il se cachera le plus possible derrière les autres.

ALITA.

En avons-nous employé de ces moyens pour les décider à marcher !

ZAIDA.

La prière.

ALITA.

La raillerie.

ZAIDA.

La séduction.

ALITA.

Rien n’y faisait.

NANI.

Et sans Férosa, qui s’est mise en colère et nous a monté la tête, ils seraient encore ici.

ZAIDA.

Ils n’ont cédé qu’à nos menaces.

(Voix de femmes.)
TOUS.

Quel est ce bruit ?

NANI, allant regarder au dehors.

Ah ! c’est Férosa, elle tient des lettres à la main.

ALITA.

De nos maris sans doute.