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Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/14

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TOUTES LES FEMMES.
––––––––Ah ! c’est abominable,
––––––––C’est trop fort, c’est affreux,
––––––––Ah ! c’est épouvantable,
––––––––C’est vraiment trop honteux.
BOBOLI, riant.
–––––––––Charmantes brebis,
–––––––––Je ris et m’amuse
–––––––––En voyant la ruse
–––––––––De vos chers maris.
FÉROSA.
–––––––Une ruse ? expliquez-vous.
NANI.
–––––––Parlez, parlez tout de suite.
ZAIDA.
–––––––Qu’est-ce donc ? dites-le-nous.
ALITA.
–––––––Parlez vite, parlez vite.
BOBOLI.
–––––––Pour battre les ennemis
–––––Vous savez comment ils sont partis.
LES FEMMES.
–––––––––Avec répugnance.
BOBOLI.
–––––––Je conclus, d’après leur goût,
–––––Qu’ils ne se sont pas battus du tout.
LES FEMMES.
––––––––––Ah ! l’impudence !
BOBOLI.
–––––––Je vous donne ici ma foi
–––––Qu’ils se sont battus autant que moi ;