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EFFETS PHYSIOLOGIQUES DES SELS DE NICKEL

La flamme réductrice ne donne rien dans les deux cas.

EFFETS PHYSIOLOGIQUES DES SELS DE NICKEL

Orfila est le premier qui ait admis que le nickel ne pouvait être ingéré sans danger. Après lui, quelques observateurs tels que Hassel et Simpson, se prononcèrent pour l’innocuité relative des sels de nickel, à l’égal des sels de zinc et de cuivre.

En 1879, Azary conclut de ses recherches que le nickel était toxique à la dose de 0gr,1 ; Anderson Stuart, en 1882, le considéra également comme vénéneux, tandis que Schulz d’abord, puis van Hamel Roos et Geerkens firent absorber jusqu’à 17 grammes d’acétate de nickel, à la dose de 0gr,5 par jour, à des chiens qui ne présentèrent aucun symptôme de maladie.

Il n’était resté dans le foie et les reins que des traces des 5gr,6 de nickel métallique que les animaux avaient absorbé.

En 1888, MM. Riche et Laborde ont repris ces expériences, et ont fait absorber, pendant 160 jours, à un chien du poids de 9kg,35, des doses de sulfate de nickel allant de 0,25 à 2 grammes