Pendant plusieurs siècles, il fut généralement d’usage chez les peuples chrétiens, de ne porter d’autre nom que celui donné au moment du baptême.
Cette habitude se conserva en France jusqu’au VIIIe siècle. En 732, Charles, duc d’Austrasie, à la suite de la bataille de Poitiers, reçut de la voix publique le surnom de Martel, parce que, dans la mêlée, il avait été remarqué assommant avec un martel ou masse d’armes un grand nombre d’ennemis. De même, son fils Pépin, à cause de sa petite taille , fut nommé le Bref. Ses successeurs reçurent aussi , si ce n’est de leur vivant au moins à une époque rapprochée de leur mort, des surnoms empruntés à une particularité morale ou physique de leur personne . Ce furent Louis-le-Débonnaire, Charles-le-Chauve,