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A la profession: Johannes Jugloor, p. 673 ; Radulfus Tuevaque, p. 164 ; Odo Textor, p. 682 ; Richier le Tumbeour, p. 721 ; Marie Lescoillecat, p. 698 ; Johannes Carpentarius , p. 675 ; Eudo Faber, p. 673 ; Ricardus le Quaretier , p. 678 ; Robin le Queu , p. 723 ; Durandus le Former, p. 689 ; Guillot le Porchier, p. 727 ; Nicholaus le Gordier , p. 674 ; Jouhan l’Arquier, p. 293 ; Odo le Telier, p. 686 ; Jehan le Caron, p. 707 ; Jehan le Parmentier, p. 695 ; Jehan le Quillor, p. 145 ; Colin le Potier, p. 293 ; Guillot le Boucher, p. 454 ; Jehan le Tonnelier, p. 293, etc.

Petrus le Moustardier, f° 17 ; Guillaume le Feutrier, f° 50 ; Jehan le Jugleur, f° 52 ; Thomas le Marqueant, f° 17 ; Jean le Messagier, f° 118 ; Guillaume le Gangeur, f° 112 ; Johannes le Perdrieur, f° 17 ; Guillaume le Trencheur, f° 74 ; Vincent Bremen, f° 54 ; Regnault le Vachier , f° 43 ; Petrus le Merchier, f° 18 ; Pierre le Maignan , f° 46 ; Guillermus le Meletier , f° 17 ; Johannes Feurier, f° 18 ; Jaquet le Portier, f° 50 ; etc.[1].

  1. Au XIVe siècle, l’idée de la profession à laquelle un individu avait emprunté son nom, restait toujours tellement dominante que, quand on parlait de deux personnes portant le même nom, de deux frères, par exemple, on indiquait ce nom sous la forme plurielle. Ainsi, l’on trouve dans un acte du 21 juillet 1321 (Cart. de Lis., f° 12) : « In quadam pecia terras quam tenent Henricus et Radulplius les Feivres. » — « In domibus, terris et jardinis heredum Ricardi, Colini et G. les Potiers. » — « In domo Colini et Johannis les Mières (les médecins). »