elle reçoit à gauche l’Auzance, & plus bas le Palu ; elle ſe jette dans la Vienne à une lieue au-deſſous de Châtellerault. Cette riviere ne porte bateau qu’à deux lieues au-deſſus de ſon embouchure.
CLAISE, (la) petite riviere de Tourraine, de quatorze lieues de cours, qui prend ſa ſource ſur les frontieres de Berri, près l’abbaye de Maubec, à deux lieues ſud oueſt de Buſançois, paſſe à Méziers, Martizay, Preuilly, & ſe jette dans la Creuze à une lieue au-deſſus de la Haye ; elle eſt abondante en poiſſons.
CLIGNON, petite riviere de la Brie, qui paſſe à Gandelu & Crouy, & ſe jette dans l’Ourcq, après quatre lieues de cours.
CLŒIRANCE, ruiſſeau d’Artois, dont la ſource eſt peu au-deſſus de Pernes qu’il arroſe, & ſe jette dans la Lys à Merville, après huit lieues de cours.
CLOUERE, (la) petite riviere de Poitou, de dix lieues de cours, paſſe à Uſſon & à Gançay, & ſe jette à droite dans le Clain au-deſſous de Vivonne.
COESNON, riviere de Bretagne, de dix-neuf lieues de cours, prend ſa ſource ſur les frontieres du Maine, paſſe près Fougeres, où elle reçoit à droite un ruiſſeau qui arroſe les murs de cette ville, coule enſuite à Antraim, Pontorſon, & ſe perd dans l’Océan à la baye du Mont S. Michel[1].
COESTON ou COESLON, petite riviere du Maine, d’environ ſix lieues de cours, qui arroſe Savigné; elle ſe jette à droite dans l’Huiſne à trois lieues Eſt du Mans.
COETRON, petite riviere du bas Perche, qui prend ſa ſource à une lieue d’Arrou qu’elle arroſe, paſſe à la Bazoche-Gouet, & ſe jette à gauche dans la Braye à une lieue ſud-oueſt de Vi-
- ↑ Sur la rive gauche du Coeſnon eſt Saint-Aubin du Cormier, où ſe donna une bataille par le duc de la Trémoille, qui commandoit l’armée de France, qu’il gagne ſur les Bretons le 26 juillet 1488, ſous Charles VII. Le duc d’Orléans, qui fut depuis roi de France ſous le nom de Louis XII, fut fait priſonnier.
toutes les propositions les plus avantageuſes ; mais le roi, qui ſe croyoit sûr de la victoire, ne voulut aucunement y entendre:ce qui fit que les Anglois ſe battirent comme des déſeſpérés ; & leur déſeſpoir ſuppléant au nombre, ils taillerent en pieces les François.
