J’oserois en répondre, moi, Monsieur le Baron. Il n’est pas possible qu’il soit méchant. Sa mere étoit si bonne. Imités la bonne demoiselle, j’ai pardonné. Faittes comme moi. Vous rendrés le pere encore plus heureux que le fils !
Monsieur… Je ne consulterai jamais que la volonté de mon pere.
Mon enfant ! Eh bien laisse moi veiller à ton bonheur. Oui je me plais à croire que vous n’avés été égaré que par l’amour et l’orgueil : mais ce n’est pas assés. Il faut maintenant nous le prouver, par une conduite éxempte de tout réproche, et si avec le tems vous vous rendés digne de ma fille. Je l’aime trop tendrement pour me refuser à la rendre heureuse.
Quoi vous me permettrés d’espérer !…
Ah ! Monsieur… Je suis accablé
autant de vos bontés que de ma faute.
Non jamais, jamais je ne pourrai
assés l’éxpier.