Ah ! le voilà venu ; je m’étonnois bien si nous aurions longtemps du repos.
Vous vous gâtez, par ma foi, toutes deux, mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme ; depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu’elle valoit.
Vraiment oui, vous nous la baillez bonne.
Laisse là cet ivrogne ; ne vois-tu pas qu’il est si soûl qu’il ne sait ce qu’il dit ?
Scène V
Le Barbouillé.
Ne voilà pas encore mon maudit gendre qui querelle ma fille ?
Il faut savoir ce que c’est.
Hé quoi ! toujours se quereller ! vous n’aurez point la paix dans votre ménage ?
Cette coquine-là m’appelle ivrogne. (À Angélique.) Tiens, je suis bien tenté de te bailler une quinte major, en présence de tes parents.
Au diable l’escarcelle, si vous l’aviez fait.
Mais aussi c’est lui qui commence toujours à…
Que maudite soit l’heure où vous avez choisi ce grigou !
Allons, taisez-vous ; la paix.
Scène VI
Le Barbouillé, Le Docteur.
Qu’est ceci ? quel désordre ! quelle querelle ! quel grabuge ! quel vacarme ! quel bruit ! quel différend ! Quelle com-