Vous me fendez le cœur avec cette bonté.
Vous me rendez confus de tant d’humilité.
Pardon, encore un coup.
Hélas ! Pardon vous-même.
J’ai de cette action une douleur extrême.
Et moi, j’en suis touché de même au dernier point.
J’ose vous convier qu’elle n’éclate point.
Hélas ! Seigneur Albert, je ne veux autre chose.
Conservons mon honneur.
Hé ! Oui, je m’y dispose.
Quant au bien qu’il faudra, vous-même en résoudrez.
Je ne veux de vos biens que ce que vous voudrez :
De tous ces intérêts je vous ferai le maître ;
Et je suis trop content si vous le pouvez être.
Hé ! Quel homme de Dieu ! Quel excès de douceur !
Quelle douceur, vous-même : après un tel malheur !
Que puissiez-vous avoir toutes choses prospères !
Le bon Dieu vous maintienne !
Embrassons-nous en frères.
J’y consens de grand cœur, et me réjouis fort
Que tout soit terminé par un heureux accord.