nsi traité
Et la même innocence et la même bonté !
Hay.
À mériter l’affront où ton mépris l’expose.
Il est vrai.
Ne saurait y songer sans mourir de douleur.
Ne vous fâchez pas tant ma très chère Madame,
Mon mal vous touche trop et vous me percez l’âme.
Mais ne t’abuse pas jusqu’à te figurer
Qu’à des plaintes sans fruit j’en veuille demeurer,
Mon cœur pour se venger sait ce qu’il te faut faire
Et j’y cours de ce pas, rien ne m’en peut distraire.
===Scène XVII===
Que le Ciel la préserve à jamais de danger.
Voyez quelle bonté de vouloir me venger :
En effet, son courroux qu’excite ma disgrâce
M’enseigne hautement ce qu’il faut que je fasse,
Et l’on ne doit jamais souffrir sans dire mot
De semblables affronts à moins qu’être un vrai sot.
Courons donc le chercher cependant qui m’affronte,
Montrons notre courage à venger notre honte.
Vous apprendrez, maroufle, à rire à nos dépens
Et sans aucun respect faire cocus les gens.
(Il se retourne ayant fait trois ou quatre pas.)
Doucement, s’il vous plaît, cet homme a bien la mine
D’avoir le sang bouillant et l’âme un peu mutine,
Il pourrait bien mettant affront dessus affront
Charger de bois mon dos, comme il a fait mon front.
Je hais de tout mon cœur les esprits colériques,
Et porte grand amour aux hommes pacifiq