plaît. Nous sommes ici sur une matière que je serai bien aise que nous poussions.
Je pense, madame, que vous retiendrez aussi une loge pour ce jour-là.
Nous verrons. Poursuivons, de grâce, notre discours.
Je vous donne avis, madame, qu’elles sont presque toutes retenues.
Voilà qui est bien. Enfin, j’avais besoin de vous, lorsque vous êtes venu ; et tout le monde était ici contre moi.
Il s’est mis d’abord de votre côté ; mais maintenant qu’il sait que madame est à la tête du parti contraire, je pense que vous n’avez qu’à chercher un autre secours.
Non, non. Je ne voudrais pas qu’il fît mal sa cour auprès de madame votre cousine, et je permets à son esprit d’être du parti de son cœur.
Avec cette permission, madame, je prendrai la hardiesse de me défendre.
Mais, auparavant, sachons un peu les sentiments de monsieur Lysidas.
Sur quoi, madame ?
Sur le sujet de l’École des Femmes.
Ah, ah !
Que vous en semble ?
Je n’ai rien à dire là-dessus ; et vous savez qu’entre nous autres auteurs, nous devons parler des ouvrages les uns des autres avec beaucoup de circonspection.