Tout beau, monsieur le chevalier ! il pourrait y en avoir d’autres qu’elle qui seraient dans les mêmes sentiments.
Je sais bien que ce n’est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation…
Il est vrai ; mais j’ai changé d’avis ; (montrant Climène) et madame sait appuyer le sien par des raisons si convaincantes, qu’elle m’a entraînée de son côté.
Ah ! madame, je vous demande pardon ; et, si vous le voulez, je me dédirai, pour l’amour de vous, de tout ce que j’ai dit.
Je ne veux pas que ce soit pour l’amour de moi, mais pour l’amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas…
Ah ! voici l’auteur, monsieur Lysidas. Il vient tout à propos pour cette matière. Monsieur Lysidas, prenez un siège vous-même, et vous mettez là.
Scène VII
Lysidas, Climène, Uranie, Élise, Dorante, Le Marquis.
Madame, je viens un peu tard ; mais il m’a fallu lire ma pièce chez madame la marquise dont je vous avais parlé ; et les louanges qui lui ont été données m’ont retenu une heure plus que je ne croyais.
C’est un charme que les louanges pour arrêter un auteur.
Asseyez-vous donc, monsieur Lysidas ; nous lirons votre pièce après souper.
Tous ceux qui étaient là doivent venir à sa première représentation, et m’ont promis de faire leur devoir comme il faut.
Je le crois. Mais, encore une fois, asseyez-vous, s’il vous